Les critiques du partenariat affirment qu’il pourrait conduire à une normalisation de la présence policière étrangère sur le sol de l’UE, ce qui soulève des questions fondamentales sur la protection des droits individuels. L’UE défend depuis longtemps les valeurs de démocratie et droits de l’hommeet l’introduction d’officiers issus d’un régime autoritaire comme celui de la Chine présente un contraste frappant avec ces principes. Les organisations de défense des droits de l’homme au sein Europe expriment leurs inquiétudes, avertissant que la normalisation d’une telle coopération pourrait encourager les pratiques répressives en Hongrie et éventuellement dans les pays voisins également.
En outre, cette collaboration se produit dans un contexte de tension géopolitique, en particulier alors que l’Occident est aux prises avec les implications des ambitions mondiales de la Chine. Les États-Unis et leurs alliés sont de plus en plus vigilants à l’égard de l’influence de la Chine en Europe de l’Est, considérant les actions de la Hongrie comme une porte d’entrée potentielle pour une plus grande pénétration chinoise en Europe. UE.
Le partenariat actuel entre la Hongrie et la Chine s’inscrit dans une tendance plus large selon laquelle les pays d’Europe centrale et orientale se tournent de plus en plus vers Pékin pour des investissements et des alliances stratégiques. Ce phénomène, souvent appelé « initiative 16+1 », a suscité des réactions mitigées de la part des responsables européens, qui craignent qu’il ne sape la position cohérente de l’Union sur des questions telles que droits de l’homme et la sécurité.
Alors que le public est de plus en plus conscient des implications de cette collaboration, il reste à voir comment le gouvernement hongrois fera face aux résistances de la société civile et des institutions européennes. Les mois à venir seront cruciaux alors que la Hongrie évaluera son engagement envers les valeurs démocratiques de longue date à la lumière de l’évolution de ses relations avec la Chine.
Publié à l’origine dans The European Times.