« Depuis la modification de la loi en 2017, une grande catégorie de jeunes est apparue dans les statistiques. En effet, les conditions médicales constituaient un obstacle majeur pour ces jeunes. Heureusement, désormais, c’est l’identité de genre de chaque individu qui est la référence. Nous savons également, grâce à la recherche, que les personnes transgenres sont conscientes de plus en plus tôt de leur propre identité de genre. »
Michel Pasteel, directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes
L’écart se comble en Région wallonne
Ces dernières années, la Flandre a toujours été surreprésentée dans les chiffres de changement de la mention officielle du genre. En 2023, la Wallonie rattrape cet écart : non seulement le nombre de demandes est désormais proportionnel à la population dans cette région, mais on constate également une répartition plus égalitaire de l’identité de genre des personnes demandeuses.
L’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes collabore avec le Registre national pour établir ces statistiques annuelles. L’aperçu complet peut être téléchargé sur le site de l’Institut.
Une enquête pour mieux connaitre les conditions de vie des personnes transgenre et non-binaires
Un enquête nationale sur les conditions de vie des personnes transgenres et/ou de genre non binaire est en cours. Elle a pour objectif de recenser leurs expériences en matière de discrimination au cours des deux dernières années. Les personnes transgenres peuvent encore y participer jusqu’à la fin du mois de juin sur le site www.tgnbstudy.be.
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