Outre le bruit, la pollution de l’air joue également un rôle. Plusieurs études montrent qu’à court terme, les émissions de particules ultrafines, caractéristiques des avions, entraînent principalement une diminution de la fonction pulmonaire et des modifications du rythme cardiaque. À long terme, elles sont liées à davantage de maladies cardiovasculaires, mais aussi, par exemple, à des difficultés lors de la gestation, comme un poids inférieur.
À la demande du ministre fédéral de la Santé publique et son collègue ministre de la Mobilité, le Conseil Supérieur de la Santé a examiné dans quelle mesure l’aéroport de Bruxelles affecte la santé des riverains. Chaque année, les preuves scientifiques des effets néfastes du bruit se multiplient. La pollution sonore entraîne des sentiments d’irritation et des troubles du sommeil. La recherche montre également qu’elle est associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires, à un retard d’apprentissage chez les écoliers et à un impact négatif sur le bien-être mental, augmentant le risque de dépression.