Dans une tournure des événements inquiétante, il a été rapporté que l’utilisation de fusils à plomb par les forces indiennes a entraîné de graves blessures parmi les manifestants, et au moins trois agriculteurs ont été aveuglés. Cette méthode de contrôle des foules, déjà observée dans les régions controversées du Cachemire, marque un recours inquiétant à la force meurtrière contre des civils exprimant leur dissidence.
L’Organisation sikh européenne, qui représente la communauté sikh en Europe, a agi rapidement en portant cette question au premier plan du Parlement européen. L’organisation prévoit de dialoguer avec les membres du Parlement européen (MPE) pour souligner la gravité de la situation et défendre les droits des agriculteurs indiens dans le cadre plus large de l’engagement de l’Union européenne en faveur des droits de l’homme.
Exprimant sa solidarité avec les agriculteurs, l’Organisation sikh européenne a souligné le contraste frappant entre la gestion des protestations des agriculteurs en Europe et en Inde. En Europe, les droits des agriculteurs à protester et à défendre leurs intérêts se heurtent souvent au dialogue et à la négociation, plutôt qu’à la violence et à la répression. Cette disparité met en évidence une préoccupation majeure concernant le traitement des agriculteurs indiens et la nécessité d’une attention internationale pour garantir la protection de leurs droits fondamentaux.
Le soutien de la communauté agricole belge à ses homologues indiens témoigne de la nature mondiale du problème, soulignant le droit universel de manifester pacifiquement et l’importance de la responsabilité du gouvernement dans le traitement des doléances des citoyens.
À mesure que la situation évolue, les efforts déployés par l’Organisation sikh européenne pour attirer l’attention de la communauté internationale sur le recours à la force contre les agriculteurs indiens constituent une étape cruciale dans la défense de la justice et des droits de l’homme. L’appel à l’action de l’organisation au sein de l’Union européenne représente un appel plus large à la solidarité mondiale avec ceux qui luttent pour leurs moyens de subsistance et leurs droits, contre le recours disproportionné à la force et à la répression.