Le projet de recherche met en œuvre la « Résolution-Métis » en ce qu’elle demande que l’ensemble des dossiers personnels des métis soit répertorié et que soient effectuées des corrélations entre eux, et que soit menée une recherche historique circonstanciée sur le rôle joué par les autorités civiles et des autorités ecclésiastiques dans la façon dont les métis ont été traités à l’époque coloniale au Congo belge et au Ruanda-Urundi.
La première phase du projet se focalise dans ce cadre sur les deux tâches centrales suivantes :
- localiser, identifier, et répertorier les informations documentant les parcours individuels et collectifs des métis nés dans le contexte de la colonisation belge, et faire des liens entre ces informations en vue de reconstituer des liens familiaux
- répondre aux demandes individuelles de recherche des origines envoyées par les métis ou leurs descendants
Cette phase a débuté le 1er septembre 2019 et devait durer jusqu’au 31 août 2023. Le travail de cette première phase a été bien plus conséquent qu’initialement prévu. De plus, la crise du COVID-19, et ses mesures de restriction ont également entrainé un certain retard dans le travail des chercheurs.
C’est pourquoi l’on s’est accordé sur une prolongation de la phase 1 du projet « Résolution-Métis » jusqu’au 31 janvier 2026. Afin de financer cette prolongation, un montant de 350 000 euros a été réparti entre les départements de la Politique scientifique, des Affaires étrangères et de la Coopération au développement. La quote-part de chaque Département sera versée aux Archives de l’État.