David Olivier, président de la LICRA ( les ligues internationales contre le racisme et l’antisémitisme ), a exprimé ses inquiétudes quant à la situation économique au Liban, reconnaissant que les conditions se détériorent. Il a accueilli Harfouch en tant qu’invité d’honneur lors de la réunion au Sénat français, reconnaissant son courage et ses efforts continus pour la réforme au Liban.
De son côté, Harfouch a annoncé son rejet catégorique du choix des personnes sur la base de leur religion ou de leur origine et la nécessité d’annuler une loi libanaise qui interdit la présence de tout Libanais au même endroit avec tout Juif, Israélien ou pro-israélien même par inadvertance , et il a invité les Libanais, notamment la diaspora, à prendre la parole et à influencer leur gouvernement. Et milite dans leurs régions pour l’abolition de cette loi.
Frédéric Dabi, directeur de l’Institut français d’opinion publique, a exprimé sa solidarité avec Harfouch et la discrimination dont il fait l’objet. Il a dit que la question devait préoccuper l’opinion publique française, et que la lutte que mène Harfush est une lutte républicaine qui devrait concerner tout le monde.
Hassan Chalghoumi, chef de l’Union des Imams de France, a appelé au courage pour soutenir la cause de Harfouch et lui a exprimé sa pleine solidarité, espérant que la bataille de Harfouch contribuerait à la libération de tout le monde arabe.
Le sénateur français André Reichart a fait l’éloge de Harfouch et a exprimé sa volonté de contribuer à son combat, qu’il a décrit comme « un combat pour nous tous ».
Enfin, le député français Bruno Fuchs, membre de la commission des affaires étrangères, a exprimé son soutien à la rébellion contre l’injustice, et a appelé à la lutte contre le racisme au Liban et dans tout le monde arabe.
Il a affirmé l’engagement de la LICRA à renforcer les efforts dans ce domaine, appelant à la mise en œuvre de ce qui a été identifié lors de la réunion.
La réunion était une incarnation de la solidarité mondiale avec Harfouch et le peuple libanais. Bien que le chemin à parcourir soit long, le soutien qu’ils ont reçu lors de cette rencontre laisse entrevoir l’espoir d’un avenir plus pluraliste et tolérant au Liban.