Zakia Khattabi se réjouit par ailleurs de voir la question du financement apparaître dans le texte. Il s’agit d’une nouveauté par rapport à la proposition originale qu’elle espère voir conservée, voire renforcée. « La nature nous est essentielle pour faire face à la triple crise planétaire causée par le dérèglement de notre climat, la pollution et la perte de biodiversité. La restauration de la nature garantit la résilience de notre agriculture et l’habitabilité de nos villes. Par ailleurs, il est important de rappeler que le coût de l’inaction est aujourd’hui une réalité. Non seulement d’un point de vue économique, mais aussi d’un point de vue humain. Ne pas agir aujourd’hui ne ferait qu’aggraver les conséquences pour les générations futures, et je ne peux m’en accommoder. Tirons les leçons du passé, nous avons perdu suffisamment de temps pour prendre soin de notre nature et de notre santé. J’espère donc que cette nouvelle proposition permettra de trouver un consensus ambitieux pour soutenir le texte lors du conseil environement du 20 juin », conclut-elle.