Selon les statistiques citées, environ 7 millions de personnes de la population française sont nées dans un autre pays. Environ un tiers d’entre eux ont déjà obtenu la nationalité française.
Les chiffres montrent qu’un peu moins de la moitié de ces migrants sont nés en Afrique – 47,4 % du total. Au total, 33,1 % provenaient d’autres pays européens, tandis que 13,6 % provenaient de pays asiatiques.
En ce qui concerne les pays d’origine spécifiques, la plupart des migrants sont venus en France d’Algérie (12,7%), du Maroc (12%), du Portugal (8,6%), de Tunisie (4,5%), d’Italie (4,1%), de Turquie (3,6% ) et l’Espagne (3,5%).
En revanche, les Français quittant le pays sont nettement moins nombreux que les étrangers qui arrivent – pour quatre migrants arrivants, un Français quitte le pays, selon les statistiques.
Les Français quittant le pays sont bien plus nombreux que les migrants entrants – 1 à quatre, selon les statistiques.
« Ils ne respectent pas assez les règles, c’est pour ça qu’il faut les forcer », sont catégoriques à Paris
L’augmentation de la criminalité dans le pays a conduit à discuter d’une nouvelle loi sur l’immigration qui faciliterait l’expulsion des étrangers indésirables, en particulier lorsqu’ils ont commis un crime. Les nouveaux textes valorisent également la régulation de la légalisation des migrants illégaux sans papiers qui travaillent dans des secteurs clés de l’économie en manque de main-d’œuvre.
Les critiques du projet de loi du gouvernement proviennent à la fois de la gauche et de la droite. Selon les partis conservateurs au parlement français, les textes sont trop libéraux et les migrations devraient être sévèrement limitées. La gauche estime que les propositions sont trop strictes et inhumaines.
Photo illustrative par David Peinado : https://www.pexels.com/photo/man-standing-on-fence-6547714/