Indépendamment du risque plus élevé pour le donneur, le Conseil Supérieur de la Santé s’est également interrogé sur les risques encourus par le receveur. De toute évidence, la survenue d’éventuels problèmes de santé chez les receveurs de sang provenant de donneurs séniors réguliers devrait être mieux documentée en Belgique. En effet, des études sur le risque de transmission interhumaine par transfusion sanguine de certaines maladies neurodégénératives, tout comme de certains cancers, sont en cours. Il est donc trop tôt pour se prononcer à ce sujet. Mais on sait par contre que le nombre de personnes touchées par ces maladies augmente rapidement entre 65 et 70 ans. En outre, au stade précoce de ce genre de maladie, le patient ne ressent aucun symptôme. Il n’est donc pas conscient du danger et il n’en parle donc pas au médecin de collecte. D’autre part, chez les séniors, les syndromes dans lesquels la maturation des cellules sanguines est gravement perturbée, sont également plus fréquents. Par conséquent, la qualité fonctionnelle des globules rouges, plaquettes et/ou globules blancs peut être altérée.