Certains de ces rassemblements ont inclus la participation du Pape François et du Grand Imam d’Al-Azhar. Ces forums ont également réuni d’autres chefs religieux, des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, des membres du Bureau bahá’í des affaires extérieures de Bahreïn, ainsi que Bani Dugal, représentant de la Communauté internationale bahá’íe, pour explorer des questions concernant l’harmonie sociale. .
La contribution de la communauté bahá’íe à ces discussions, qui a été couverte par un large éventail de médias nationaux, s’est concentrée sur le rôle important que religion peuvent jouer dans le progrès social.
Dans une émission de radio diffusée dans tout le pays, Jalal Khalil, membre du Bureau des affaires extérieures, a parlé d’un rassemblement dévotionnel organisé chaque mois par les baha’is de Bahreïn, réunissant des acteurs sociaux au niveau national.
« Ces rassemblements favorisent l’unité inhérente à l’humanité et permettent aux participants de comprendre que le bien-être des individus est lié au bien-être de leur société », a déclaré M. Khalil.
Il a expliqué que les bahá’ís de Bahreïn voient une valeur énorme dans les forums qui permettent aux personnes d’horizons différents de construire une vision commune pour un monde matériellement et spirituellement prospère. « Le dialogue interreligieux sur la tolérance et le service à l’humanité est de la plus haute importance », a-t-il déclaré. « Il permet aux gens d’arriver à une compréhension commune que la religion, dans son essence, peut être un moyen d’amour et d’unité entre tous les peuples. »
La relation entre la prière et le service a été explorée plus en détail par des responsables et des représentants de communautés religieuses lors d’un événement organisé par le Bureau des affaires extérieures, qui a présenté des commentaires de Mme Dugal.
« Le culte et le service à l’humanité sont inextricablement liés », a-t-elle déclaré.
« La prière doit finalement être vécue dans des vies utiles », a poursuivi Mme Dugal, « C’est un principe qui est incarné dans les lieux de culte qui sont érigés dans les communautés bahá’íes nationales et locales à travers le monde. De tels lieux… sont ouverts à tous sans exception… et constituent la preuve que des communautés religieuses diverses peuvent effectivement faire avancer la cause de la paix.
Au cours d’une entretien dans une émission télévisée nationale largement diffusée, M. Khalil a mis l’accent sur le principe de l’unité dans la diversité en s’appuyant sur la métaphore du corps humain pour souligner l’interdépendance de l’humanité.
« Chaque organe et chaque cellule du corps humain », a-t-il dit, « a sa fonction et sa composition spécifiques. Ce qui rend le corps humain parfait, c’est l’unité et la coopération qui existent entre ces organes et ces cellules. De la même manière… l’humanité peut travailler ensemble. Et cette diversité doit être source de beauté et de richesse.
M. Kahlil a ajouté que bien que la coexistence représente un objectif noble, cette métaphore indique quelque chose de plus grand. Le concept d’unité tel que décrit dans les enseignements bahá’ís, a-t-il dit, appelle les gens non seulement à transcender les différences, mais à opérer à un niveau où ils agissent pour le bien de tous.
Ce thème est l’inspiration d’un nouveau vidéo produit par les bahá’ís de Bahreïn mettant en vedette des jeunes de différents horizons chantant sur l’inclusivité, l’unité et le service à leurs semblables. La vidéo, qui a été diffusée sur des programmes télévisés nationaux, a coïncidé avec les célébrations de la fête nationale de ce pays et fait partie des contributions du Bureau des affaires extérieures au discours sur l’harmonie sociétale.