À Montréal, 196 pays discutent d’un nouveau cadre mondial pour la biodiversité qui devrait comporter des actions transformatrices nécessaires pour mettre un terme à la perte dramatique de biodiversité et à la dégradation des écosystèmes. L’accord, qui doit être mondial pour être efficace, vise à intégrer la biodiversité dans tous les secteurs et domaines de la société. Pour Zakia Khattabi, il est urgent d’adopter un nouveau cadre: « Les feux clignotants de notre planète sont au rouge. Malgré les diverses conventions et protocoles internationaux signés dans le passé, l’état général de la biodiversité et des écosystèmes se détériore de façon dramatique. Les effets directs et indirects de nos modes de production et de consommation actuels constituent un risque majeur pour la survie de notre planète et de ses habitants. La biodiversité est l’épine dorsale du développement durable et revêt donc une importance fondamentale. Il est urgent d’agir ! C’est pourquoi je ferai pression en faveur d’un cadre mondial ambitieux pour la biodiversité, avec des objectifs, une méthodologie et un financement concrets. »
L’Union européenne est à l’origine d’un grand nombre des propositions discutées à Montréal. Les ambitions de la Belgique vont au-delà de l’objectif 30×30, qui vise à protéger 30 % des océans et 30 % des terres de la planète d’ici à 2030. « Il est très important de gérer également de manière durable les 70 autre pourcents, car chaque mètre carré compte pour la biodiversité ! Les avantages tirés de l’utilisation de la biodiversité doivent également être partagés de manière universelle et équitable, conformément à la Vision 2050, afin que chacun puisse, où qu’il soit dans le monde, vivre en harmonie avec la nature. Nous n’avons qu’une seule santé et une seule planète, protégeons-la ensemble! », conclut Zakia Khattabi.