Publié hier à 20:24 • Mis à jour aujourd’hui à 07h30
Emmanuel Macron s’exprime lors du sommet de l’APEC à Bangkok (Thaïlande) le 18 novembre 2022. Ludovic MARIN / AFP
La cote de popularité d’Emmanuel Macron remonte de 4 points en novembre, avec 40% d’opinions favorables, tandis que celle de la Première ministre gagne 1 point à 42%, selon un sondage BVA pour RTL et Orange publié vendredi.
Le chef de l’Etat, dont la cote avait fortement baissé en octobre, regagne notamment des points chez les jeunes et les plus âgés, « sa difficulté restant toujours de s’adresser aux tranches d’âge intermédiaires, constitués en grande partie d’actifs », souligne l’institut.
Quant à la Première ministre, « si elle peine encore à marquer les esprits, elle parvient peu à peu à imprimer sa marque autour de l’image d’une femme sérieuse, compétente et de conviction, même si certains lui reprochent d’être trop +technocrate+ ou +hautaine+ », ajoute l’institut.
Parmi les personnalités dont les Français souhaiteraient qu’elles aient plus d’influence sur la vie politique, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe reste en tête (+2 pts à 40%) suivi par la candidate RN à la présidentielle Marine Le Pen (+2 pts à 35%) et le ministre des Finances Bruno le Maire (+3 pts à 27%).
Le nouveau président du Rassemblement national Jordan Bardella gagne 5 points à 23%.
Plus spécifiquement interrogés sur la Coupe du monde de football, 55% des Français se disent mécontents qu’elle se passe au Qatar (+3 pts par rapport à septembre), 42% des Français et 23% des amateurs de foot assurent qu’ils boycotteront la compétition.
Ainsi, « 48% des Français et 76% des amateurs de football pensent regarder les matchs de l’équipe de France si celle-ci atteint au moins les quarts de finale », relève BVA.
Quant à l’engagement des joueurs de l’équipe de France envers des associations pour la protection des droits humains, 59% des Français le jugent insuffisant, estimant que « les joueurs devraient protester davantage contre les conditions d’organisation de la coupe du monde ». Au contraire, 40% jugent cet engagement suffisant car « on ne peut pas leur demander de prendre plus position sur des sujets politiques et sociaux ».
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées par internet les 16 et 17 novembre selon la méthode des quotas, avec une marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.
Source AFP