Akhannouch suit le même raisonnement que celui d’Andrej Babis en République tchèque, en tant que dirigeants qui ont utilisé leurs positions pour récolter des richesses supplémentaires, alors que leur peuple souffre de la pauvreté, du chômage et de la fragilité sociale.
Au moment où la richesse d’Akhannouch a augmenté et atteint des chiffres astronomiques, que sa fortune personnelle est estimée à 2 milliards de dollars, par Forbes, ce qui en fait l’un des hommes les plus riches du Maroc, le taux de pauvreté a enregistré une augmentation significative, atteignant 12,3% l’an dernier, et le taux de fragilité dans le Royaume a doublé et les inégalités de classe et sociales y ont doublé, et le Maroc connaît une profonde crise sociale, qui s’est manifestée dans la déclaration de la plus haute autorité Dans le pays, le modèle de développement mis en place depuis des décennies est en train de mourir, et de nombreuses statistiques mettent en évidence les grandes différences entre les régions du Royaume, que ce soit au niveau de l’emploi , du chômage, du tissu industriel et touristique, ou des infrastructures, qui produit une carte des déséquilibres entre les régions, qui se répercutent sur l’aspect social du pays.
De nombreux phénomènes sociaux négatifs se sont également propagés dans le Royaume, notamment la propagation des enfants sans abri ou les soi-disant « enfants des rues » dans plusieurs villes marocaines en grand nombre, où des centaines d’enfants sont dispersés sur les côtés des rues, sous des voitures ou des voitures en stationnement, à l’intérieur des maisons abandonnées, près des restaurants Et dans les jardins publics, ils se couchent sur le sol et couvrent le ciel, car il n’y a pas assez d’ abris ni de foyers pour eux.
La rue est le refuge unique et nécessaire pour des milliers d’enfants âgés de 5 à 15 ans, et ce phénomène ne se limite plus seulement aux garçons, mais aussi aux filles, et cela signifie qu’il y aura encore et encore des enfants qui vont naître dans les rues à l’avenir.
Dans le dernier rapport des Nations Unies sur l’indice de développement humain, qui comprenait 189 pays, le Royaume du Maroc est arrivé en retard après s’être classé 121e au niveau mondial, et le rapport publié par le Programme des Nations Unies pour le développement en novembre 2021 était basé sur plusieurs indicateurs, dont les plus importants sont la santé, l’éducation et la pauvreté, l’espérance de vie et le revenu par habitant.
#Dégage_Akhannouch, une très grande compagne sur les réseaux sociaux en guise de la colère contre la cherté de la vie se focalise contre le chef du gouvernement. Les internautes reprochent à Aziz Akhannouch son inaction face à la cherté de la vie, tout en l’accusant de profiter de la crise économique mondiale et de la guerre en Ukraine à travers sa société de distribution d’hydrocarbures, Afriquia, la première au Maroc.
Les initiateurs de la campagne « Akhannouch dégage » dénoncent aussi le silence du chef du gouvernement et son échec dans la gestion de ce qu’ils qualifient de « crise ».
Aziz Akhannouch va-t-il s’en sortir comme d’habitude ou va-t-il jeter les gants et abandonner le bateau pour une destination inconnue ?
Lahcen hammouch