«Ce à quoi nous assistons, c’est du jamais vu. Je pense que, même durant les périodes les plus difficiles de la Guerre froide, il n’y a jamais eu de telles menaces directes d’usage d’armes nucléaires», a souligné M. De Croo.
Ce n’est néanmoins pas la première fois que Moscou brandit la menace nucléaire. Aux yeux du chef du gouvernement fédéral, la Belgique et l’OTAN doivent s’en tenir à leur position: «ne pas nous laisser intimider mais ne pas jeter de l’huile sur le feu».
Pas de situation plus menaçante
Le président russe a proféré ses menaces alors que l’ONU tient son assemblée générale. «Nous sommes ici au siège du multilatéralisme à un moment où l’un des membres fondateurs viole toutes les règles du multilatéralisme et attaque une ancienne colonie. Pour la Belgique, on ne peut pas avoir une situation plus menaçante», a encore dit M. De Croo.
Le Premier ministre ne voit pas pour le moment d’autre moyen que «d’aider l’Ukraine à gagner la guerre». «C’est le seul levier dont nous disposons. La Belgique joue son rôle», a assuré M. De Croo en rappelant les 55 millions d’euros d’aide militaire et les 110 millions d’euros d’aide humanitaire et médicale déjà accordées.