L’armée russe a confirmé, samedi, la conquête de la localité clé de, un carrefour qui ouvre la route vers les grandes villes de Sloviansk et Kramatorsk.
L’armée russe a confirmé, samedi, la conquête de la localité clé de, un carrefour qui ouvre la route vers les grandes villes de Sloviansk et Kramatorsk
A Sievierodonetsk « les bombardements continuent, l’armée est simplement en train de détruire la ville », a déclaré le gouverneur de l’oblast de Lougansk, Serhi Haidai. Selon lui, l’armée russe est entrée dans la périphérie de la ville où elle a subi « de lourdes pertes ». Selon les autorités locales, 12 000 à 13 000 habitants restaient dans la ville, ils étaient 100 000 avant la guerre.
Hier, un cinéma utilisé comme abri pour les civils à Lysychansk a été bombardé par les Russes. Le nombre de victimes est inconnu.
Volodymyr Zelensky avec les troupes ukrainiennes dans la région de Kharkiv
Le chef de l’Etat s’est rendu sur le front de Kharkiv et a décoré certains des combattants.
Président ukrainien Volodymyr Zelenski a rendu visite dimanche aux troupes ukrainiennes dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine. Il a félicité les militaires et distribué des cadeaux, a annoncé le bureau présidentiel ukrainien. « Vous risquez votre vie pour nous tous et pour notre pays », a-t-il déclaré aux soldats, selon le site Internet présidentiel.
« 2 229 maisons détruites à Kharkiv et dans la région. Nous restaurerons, reconstruirons et redonnerons vie. À Kharkiv et dans toutes les autres villes et villages où le mal est venu », a-t-il déclaré sur Telegram.
Samedi, dans un message sur le service de messagerie Telegram, Serhiy Gaidai a déclaré : « Nous avons suffisamment de force et de ressources pour nous défendre. Cependant, il est possible que pour ne pas être encerclés, nous devions battre en retraite. Il a ajouté que « les Russes ne seront pas en mesure de capturer la région de Lougansk dans les prochains jours comme les analystes l’ont prédit ». La Russie a capturé la ville de Lyman et encerclé la majeure partie de Severodonetsk dans sa mission de prendre le contrôle total du Donbass
La Russie déploie des chars vieux de 60 ans
La Russie est à court de chars en Ukraine et doit utiliser des chars vieux de 60 ans pour remplacer ceux perdus sur le champ de bataille.
Des images sur les réseaux sociaux ont montré des réservoirs T62 vieillissants sur des voitures se dirigeant vers la ligne de front en Ukraine.
L’une des raisons pour lesquelles Moscou s’appuie sur des véhicules aussi anciens est le succès des équipes de chars ukrainiens équipées d’armes occidentales.
« L’Occident agit contre la sécurité géopolitique internationale »
C’est la stratégie de Moscou, aussi peu convaincante que soit la contrefaçon. Le but est de divertir l’attention. Ça n’a pas besoin d’être intelligent, le simple fait qu’on en parle fait que ça marche, c’est de la manipulation de l’attention.
La Russie agresse contre l’Ukraine, et renverse la situation agresseur-agressé, pour changer la perception d’un certain public, la Russie devient la victime et justifie ainsi tout ce qu’elle fait.
Il y a quelques jours, la Russie a demandé à l’Ukraine de dégager le port d’Odessa en mer Noire afin que les navires transportant de la nourriture puissent passer en toute sécurité. La Russie ignore ainsi le fait qu’elle bloque elle-même l’exportation de céréales depuis les ports ukrainiens.
Samedi, Vladimir Poutine s’est entretenu par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz. Selon Vladimir Poutine, les difficultés avec les livraisons de nourriture créant une crise, ont été causées par « une mauvaise politique économique et financière des pays occidentaux, ainsi que des sanctions anti-russes » imposées par ces pays.
« La Russie est prête à aider à trouver des options pour l’exportation sans entrave de céréales, y compris de céréales ukrainiennes depuis les ports de la mer Noire », a déclaré Vladimir Poutine lors de la conversation, selon le communiqué du Kremlin qui a suivi la conversation téléphonique.
Le ministère britannique de la Défense a expliqué dimanche « La puissance russe a montré qu’elle était prête à mettre en péril la sécurité alimentaire internationale pour servir son propre intérêt politique, puis à se présenter comme la seule partie agissant raisonnablement et à blâmer l’Occident pour tout échec ».
Le président français et la chancelière allemande ont également demandé au président russe d’engager des « négociations directes sérieuses » avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ils ont également exigé la libération des 2 500 combattants ukrainiens retranchés dans l’aciérie d’Azovstal à Marioupol et qui se sont rendus aux forces russes.
Le président russe a assuré que la Russie restait « ouverte à une reprise du dialogue » avec Kiev. Dialogue interrompu depuis mars après la découverte de crimes de guerre à Boucha.
