28/04/2020. Mise à jour le 12/05/2020 à 07h44

BELGA PHOTO VIRGINIE LEFOUR

Le Conseil national de sécurité (CNS) a décidé vendredi que les écoles pourraient rouvrir très progressivement et très partiellement à partir du 18 mai prochain, sous certaines conditions. Mais de nombreux parents, inquiets pour la santé de leurs enfants, refusent de les remettre à l’école.

Selon un sondage publié par le site 7sur7, 73% des parents refusent que leurs enfants retournent à l’école. Mais que risquent les parents qui feraient ce choix ? La ministre de l’Enseignement obligatoire en Fédération Wallonie-Bruxelles Caroline Désir (PS) a répondu à la question lors de l’émission “C’est pas tous les jours dimanche” sur RTL-TVI.

« Ils ne seront pas sanctionnés »

“La priorité absolue est la sécurité des élèves et des enseignants, le respect des consignes d’hygiène”, a assuré la ministre. “L’idée n’est certainement pas de sanctionner des absences. Si on n’arrive pas à rassurer les parents et que certains décident de ne pas mettre leurs enfants à l’école, ils ne seront pas sanctionnés. Pas d’histoires d’allocations familiales, ne demandez pas de certificats aux médecins s’il vous plaît. Ça engagerait leur responsabilité”, a insisté Caroline Désir.

La ministre socialiste n’a, par ailleurs, pas exclu lundi que la rentrée scolaire de septembre doive elle aussi être réaménagée en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

Source Métro