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La situation des droits de l’homme en Arabie saoudite inquiète les pays occidentaux

Publié le

Vingt-quatre pays, pour la plupart européens, se sont déclarés profondément préoccupés depuis l’année dernière par les informations faisant état d’actes de torture, de détentions illégales et de procès inéquitables de militants, dont des femmes et des journalistes, en Arabie saoudite.
Alors que des rapports officieux parlaient de torture, de détention illégale et de procès inéquitables de militants, y compris des femmes et des journalistes, en Arabie saoudite, 24 pays, principalement des Européens, ont exprimé leur profonde préoccupation au sujet de ces informations et nous sommes en 2020 et la situation reste plus inquiétante que jamais.
Il s’agit de la troisième déclaration conjointe lue au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève en quelques mois seulement, après le premier blâme de l’Arabie saoudite au sein du conseil en mars 2019Des diplomates ont déclaré que l’ambassadrice de l’Australie, Sally Mansfield, avait lu devant le Conseil la dernière déclaration, qui faisait également partie des pays signés par la Grande-Bretagne, le Canada, l’Allemagne et le Pérou.

Le Conseil des droits de l’homme est le principal organe intergouvernemental des Nations Unies chargé des droits de l’homme

Il se compose de 47 États membres qui se réunissent chaque année avec au moins 3 sessions à son siège à Genève, en Suisse. Son rôle est de promouvoir et de protéger les droits de l’homme dans le monde et de formuler des recommandations concernant les violations des droits de l’homme, y compris les violations flagrantes et systématiques.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme est le secrétariat du Conseil des droits de l’homme, et les organisations non gouvernementales dotées du statut consultatif auprès du Conseil économique et social à elles seules peuvent être accréditées pour participer aux sessions du Conseil des droits de l’homme en qualité d’observateur.

L’organisation Human Rights Watch (HRW) à aussi déploré que des Saoudiens soient souvent poursuivis en justice simplement pour avoir défendu les droits de l’homme et avoir pris contact avec des journalistes et ou avec des diplomates ou avec des organisations étrangères.

Et d’ailleurs, plusieurs femmes militantes dans le royaume de Ben Salmane sont accusées d’avoir eu des contacts avec des journalistes étrangers basés et accrédités en Arabie saoudite, des diplomates et militants étrangers et des organisations internationales militant pour les droits de l’homme. Elles sont régulièrement poursuivies pour trahison et accusées d’avoir  communiqué avec des services secrets étrangers. 

Pour ce qui concerne la peine de mort: Malgré la diminution générale du nombre d’exécutions recensées à l’échelle mondiale, l’Arabie saoudite a exécuté un nombre record de personnes en 2019, indique Amnesty International dans son rapport mondial sur la peine de mort en 2019. Les autorités saoudiennes ont mis à mort 184 personnes l’année dernière, soit le plus grand nombre d’exécutions recensées par Amnesty International en un an dans ce pays.Dans l’affaire de la mort du journaliste Jamal Khashoggi , le prince saoudien Mohammed Ben Salmane a été mis en cause, par plusieurs sources malgré que ce dernier continu de nier son implication directe. Mais, suite aux révélations qui sont apparues dans le New York Times. L’ONU avait estimé officiellement que le journaliste a été victime d’un meurtre préparé et commis par des officiels Saoudiens et surtout d’une très grande autorité qui n’exclut pas que ce soit MBS. 

Le grand scandale dans tout ça, et ce que les démocrates et les défenseurs des droits de l’homme ne comprennent pas, c’est que les dictateurs continueront nécessairement de se sentir confortés dans leur principe de répression du fait des armes que les pays occidentaux leur vendent avec plaisir, et avec le soutien et  l’appui aveugle de Donald Trump. Rien qu’au premier trimestre 2019, les exportations d’armes produites en Belgique et destinées à l’Arabie saoudite, pour la guerre meurtrière du Yémen, ont atteint 45,97 millions d’euros.Le Yémen, pays pauvre de la péninsule Arabique, est entré dans la cinquième année d’une guerre meurtrière entre rebelles Houthis, appuyés par l’Iran, et forces progouvernementales, soutenues par la coalition menée par Riyadh. Le conflit a fait plus de 15.000 morts et provoqué «la pire crise humanitaire du monde, selon l’ONU. Depuis le 4 novembre 2018, le Yémen est en proie à un blocus total. Près de 10 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, alertent les ONG. Alors que l’eau potable et la nourriture manquent, des épidémies de choléra et de diphtérie se répandent dans tout le pays>>.

 

Lahcen Hammouch 

Almouwatin Bxl-Média 

 

 

 

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