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Ali Benflis futur président ?

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Il y a quelques jours, Ali Benflis a déclaré que Bouteflika ne sait même pas qu’il est candidat à la présidence et au cinquième mandat.

Benflis relègue les dimensions du gouvernement actuel de la scène politique algérienne, et conseille la formation d’un gouvernement de compétences entre les spectres du peuple algérien, affirmant que la commission électorale créée par le gouvernement est une ruse de facilitation à la fraude des prochaines élections.

Ali Benflis, principal adversaire du président Abdelaziz Bouteflika lors des présidentielles de 2004 et 2014, ne se présentera pas au scrutin du 18 avril en Algérie, a indiqué à l’AFP un responsable de son parti.

Pour Benflis, l’élection présidentielle, dans les circonstances actuelles, n’a ni sens ni raison d’être » il dit que le peuple algérien s’est réapproprié la maitrise de son destin et n’a pas encore dit son dernier mot.

Qui est Ali Benflis ?

Ali Benflis a passé une bonne partie de sa carrière politique au pouvoir après avoir remporté la campagne électorale du président Abdelaziz Bouteflika en 1999. Il a été nommé Premier ministre après la victoire de Bouteflika en 2002 et limogé un an plus tard en tant que rival et rival du président.

Ali Benflis est né en avril 1944 à Batna, à l’est d’Alger. Après avoir obtenu son baccalauréat (lycée), il entre à la Faculté de droit pour obtenir son diplôme en 1968 avec un baccalauréat.

Benflis adopte l’idée de réformer les institutions de l’État, en particulier le système judiciaire, qui est sa spécialité. Il fait partie des personnalités qui appellent au dialogue et à l’ouverture avec tous et avec le voisin Marocain.

Benflis a exercé les fonctions de juge au tribunal de Blida en octobre 1968. Il est ensuite devenu juge chargé de l’administration centrale du ministère de la Justice, où il a été sous-directeur chargé des enfants délinquants de décembre 1968 à la fin de 1969. De 1969 à 1971, Cour de Patna avant de devenir procureur au conseil du district de Constantine de 1971 à 1974.

Il a été élu avocat général du conseil de la région de Patna de 1983 à 1980. Durant la même période, il a été membre du comité exécutif et du conseil national de l’Organisation nationale des avocats. En 1987, il fut élu pour la deuxième fois avocat de Patna jusqu’en 1988.

En 1988, Ali Benflis a été nommé ministre de la Justice, poste qu’il a occupé pendant trois gouvernements successifs (le gouvernement de Qasdi Mirbah, le gouvernement de Moloud Hamroush et le gouvernement de Sidi Ahmed Ghazali).

Elu membre du Comité central et du bureau politique du Hizb ut-Tahrir (Front de libération) en décembre 1989, il a été nommé sur la liste du parti aux élections du 5 juin 1997 à Batna, où il a remporté quatre des 12 sièges de l’État. En mars 1998, il a été réélu membre du Comité central et du Bureau politique du Parti du Front de libération et s’est vu confier des relations avec l’Assemblée populaire nationale (Parlement). Il a été élu secrétaire général du Front de libération nationale en septembre 2003, en remplacement de Boualem Ben Hamouda. Le MILF a annoncé son intention de nommer Benflis à l’élection présidentielle d’avril 2004 malgré la tendance du mouvement réformiste (une aile du Front fidèle au président Bouteflika) au président algérien Bouteflika. Le pouvoir judiciaire algérien a gelé les activités d’al-Jab’a le 30 décembre 2003.

Ali Benflis a été chargé de diriger sa campagne le 15 avril 1999 et, après la victoire de Bouteflika, il a été nommé secrétaire général par intérim de la présidence puis directeur du Tribunal du président du 27 décembre 1999 au 26 août 2000, Ministres). Il a été démis de ses fonctions en mai 2003 et Bouteflika a limogé six ministres fidèles à Ben Felis..

Benflis explique que le peuple Algérien et victime d’un nouveau détournement annoncé de la volonté populaire, d’une violation caractérisée de la constitution avec un candidat dans l’incapacité d’exercer la fonction présidentielle.

Pour Benflis, l’annonce de cette candidature est un coup de force dans la lignée de celui qui en 2008 a permis de faire sauter le verrou de la limitation des mandats et qui a fait déjà du 3ème mandat un mandat de trop, comme l’a été le 4ème mandat et le sera le 5ème ……

Lahcen Hammouch

Almouwatin

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