Pour la première fois depuis 20 ans, plusieurs dizaines de milliers d’Algériens ont manifesté dans les grandes villes du pays pour dire non à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika, briguant un cinquième mandat consécutif.
Le président algérien a été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2013 et est aphasique depuis 2014. « Ce qui a choqué les Algériens, c’est de le voir sortir le 1er novembre, pour la fête nationale, sanglé sur son fauteuil roulant parce qu’il ne pouvait pas être debout, bavant devant les autorités. Il ne peut pas s’exprimer, se lever, serrer des mains, signer. Ils ont pris pitié pour leur président » qui n’a même pas pu annoncer lui-même qu’il était candidat à un cinquième mandat, le 10 février.
Les Algériens déterminés à mettre fin à la mascarade militaire qui gère le pays d’une main de fer et sans pitié depuis des années.
Ce qui a énervé aussi le peuple Algérien c’est que depuis le début du mouvement populaire qui a mobilisé massivement les Algériens dans la capitale mais aussi dans le reste du pays, les antennes et chaînes de la radio et télévision publiques algériennes ont opté pour un quasi-silence.
La situation n’est pas sous contrôle, et on parle des proches de Bouteflika qui ont tous quittés l’Algérie par crainte de représailles, et dans les heures à venir une déclaration officielle sera faite pour annoncer le départ définitif du président Bouteflika.
Affaire à suivre ….
L. Hammouch
Almouwatin